On t’a peut-être appris que pour réussir ta sexualité, il fallait être bon·ne. Être efficace. Être disponible. Être excitant·e. Être “performant·e”. Bref… ne jamais décevoir. Et si je te disais que c’est l’une des idées les plus toxiques et les plus répandues aujourd’hui dans la sexualité des 15 à 45 ans, qu’on soit hétéro, LGBTQIA+, polyamoureux·se, kinky, lib ou juste en questionnement ? Parce que la sexualité n’a jamais été un spectacle. Elle est un espace.
Un ajustement. Un langage intime entre toi, ton corps, ton désir et (quand tu le choisis) une autre personne. Et si tu arrêtais deux minutes de performer… pour respirer ?
La plupart des personnes que j’accompagne en sexothérapie arrivent avec un fardeau invisible : la pression. La pression d’être bon·ne. La pression de “tenir”. La pression de donner envie. La pression de “répondre” à ce qu’on attend d’eux. Et cette pression ne vient pas de ton couple, ni de ton orientation, ni de ta libido : elle vient du conditionnement.
Tu as grandi dans une société qui parle de sexualité comme d’une discipline sportive :
→ il faudrait savoir faire,
→ il faudrait durer,
→ il faudrait assurer,
→ il faudrait exciter,
→ il faudrait être synchronisé comme dans un film.
Tout ce discours crée une forme de charge mentale sexuelle, qui pousse ton corps à se crisper alors qu’il aurait besoin d’espace. Le résultat ? Ton désir ralentit. Ton plaisir diminue. Ton corps se ferme. Et toi, tu te demandes “ce qui ne va pas chez toi”.
Spoiler : il n’y a rien qui cloche. C’est le modèle qui est cassé.
Ton corps n’a pas la langue de bois. Il sait très bien reconnaître quand tu vas trop vite, trop loin, trop fort, ou trop contre toi.
• Il se crispe quand tu te forces.
• Il se déconnecte quand tu t’absentes.
• Il se ferme quand tu te mens.
• Il ralentit quand tu t’oublies.
En sexothérapie, une question revient souvent : “Pourquoi j’ai moins envie ?”
Et derrière cette question, il y a presque toujours la même racine :
→ une sexualité vécue comme une attente
→ pas comme un espace.
Ton corps n’a pas besoin que tu sois performant·e. Il a besoin que tu sois présent·e.
Quand tu retires la pression, tu redécouvres quelque chose de simple : la sexualité est vivante. Elle se module. Elle respire. Elle n’a pas besoin d’être exceptionnelle. Elle a besoin d’être vraie.
La sexualité, c’est :
• un espace,
• un souffle,
• un ajustement,
• un langage entre toi et ton désir,
• un territoire où tu peux être toi, pas un personnage.
Quand on pose ça, tu réalises une chose essentielle : tu n’as rien à prouver.
Je l’entends très souvent. Laisse-moi te rassurer : donner par peur n’a jamais créé du désir. Ça crée du stress, du retrait, de l’évitement, parfois même de la douleur émotionnelle. Le désir ne naît pas d’une obligation. Il naît d’un espace intérieur libre. Si tu veux ressentir plus, il faut d’abord retirer ce qui t’écrase. Et ça, c’est exactement le travail de la sexothérapie.
On libère. On retire les couches de pression, de honte, de comparaison. On remet de la présence, de la vérité, du consentement, de la douceur. On déconstruit ce qui fait du mal. On renforce ce qui fait du bien.
Et tu t’étonnes de voir à quel point :
• ton désir revient,
• ton corps se détend,
• ton plaisir se réouvre,
• ta communication devient plus fluide,
• ta sexualité redevient quelque chose qui te ressemble.
La transformation n’est pas spectaculaire. Elle est juste… honnête.
Tu as besoin d’un espace pour être toi. Si tu te reconnais dans ce poids, si ton corps se ferme quand tu te demandes si tu “assures assez”, si tu sens que tu te surveilles au lieu de te vivre… Alors on peut en parler.
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✨ Ou poser une question anonyme via le formulaire Déclic Sexo (clic ici pour accéder) si tu n’es pas prêt·e à consulter.
Tu n’es pas censé·e performer dans ton intimité. Tu es censé·e y vivre. Et ça, c’est un très bon début.