Il existe un moment dans la vie où quelque chose bascule. Où tu tombes sur une phrase, un mot, une image… et tout s’aligne d’un coup.
Cette fois, pour moi, c’était celle-ci :
« Si le monde n’a aucun sens, qu’est-ce qui nous empêche d’en inventer un ? » - Lewis Carroll
Et ce simple passage a ouvert une porte. Une porte vers une vérité que beaucoup d’hypersensibles, de personnes HPI, ou de femmes qui portent tout depuis trop longtemps finissent par rencontrer : Tu as passé des années à essayer de comprendre l’incompréhensible.
Tu as voulu tout comprendre pour survivre. C’est humain. C’est même brillant, techniquement : ton système nerveux a appris à décoder, analyser, deviner, anticiper… pour éviter les conflits, les dangers, les explosions émotionnelles.
Tu as voulu comprendre :
• des parents blessés et blessants, incapables de se responsabiliser ;
• un coparent absent, qui te laisse porter tout le poids du quotidien ;
• des relations toxiques qui se déguisent en “flamme jumelle”, “âme sœur”, “evidence karmique” pour justifier ce qui te faisait mal.
Tu as voulu comprendre pour éviter de dire non. Pour éviter de fermer la porte. Pour éviter d’être “celle qui coupe”. Parce que très tôt, tu as appris qu’une limite pouvait être punie. Alors tu as rationalisé. Excusé. Interprété. Pardonné trop loin, trop vite, trop fort. Mais voici la vérité que personne ne t’a dite :
C’est souvent une peur en camouflage. La peur d’être abandonnée. La peur de déplaire. La peur d’être “celle qui brise la famille”. La peur d’être “celle qui fait mal”. Cette empathie là n’était pas un don : c’était une stratégie de survie.
Il existe un moment où tu sens que comprendre ne sauve plus. Ne répare plus. Ne te protège plus. Alors tu lâches. Pas par dureté. Par lucidité. Tu cesses de chercher une logique à ce qui n’en a pas. Tu cesses de vouloir soigner les contradictions des autres. Tu cesses de justifier ce qui t’a abîmée.
Et tu réalises :
Quand tu arrêtes de comprendre leur monde, tu peux enfin commencer à créer le tien.
Créer ton monde, ce n’est pas fuir la réalité. C’est refuser une réalité qui ne t’a jamais protégée. Créer ton monde, c’est décider :
• que ta paix est non-négociable
• que ton hypersensibilité n’est plus un terrain d’exploitation
• que ton énergie va désormais vers ta guérison psychocorporelle
• que ton histoire mérite une langue qui t’élève
• que tu n’as plus à descendre pour être aimée
Créer ton monde, c’est dire :
« Je ne vais plus raccommoder ce qui est brisé. Je vais construire ce qui est digne de moi. »
Créer ton monde, c’est comprendre que : c’est au monde de s’élever pour te correspondre. Pas à toi de t’abaisser pour le supporter.
Si tu lis ces lignes, c’est peut-être que toi aussi tu arrives à ce croisement :
👉 continuer à comprendre pour survivre,
ou
👉 créer pour vivre.
Et si ton vrai travail intérieur commençait aujourd’hui ? Si tu cessais d’essayer d’expliquer les violences des autres ? Si tu laissais enfin tomber le camouflage du caméléon pour revenir à ta vraie couleur ?
Si tu sens ce basculement arriver en toi… Si tu sens que ton histoire a besoin d’un nouveau langage, d’un espace sacré où ton corps, ta voix intérieure et ta vraie identité peuvent enfin se rencontrer…
Alors Éclat de Lune a été créé pour ça.
C’est un espace psychocorporel qui t’aide à :
• décoller l’empathie de la peur,
• réapprendre la sécurité intérieure,
• libérer les anciennes stratégies de survie,
• remettre ton système nerveux au centre de ta guérison,
• et recommencer à vivre depuis toi, pas contre les autres.
C’est un moment suspendu, rien que pour toi, où tu apprends à reconstruire ton monde… en partant de ton corps, de ton souffle, et de ta vérité.
Tu n’as plus besoin de comprendre leur monde. Il est temps de commencer à créer le tien.
Un article du Journal Lunaire
Studio Fleur de Lune