Dans le polyamour, dans le libertinage, dans toutes les formes d’amours libres… une question reste centrale :
Comment être en sécurité, quand la liberté est partagée ?
On peut écrire toutes les règles du monde, se jurer de « ne pas tomber amoureux », se dire que « c’est juste du fun »… Mais derrière chaque accord,
il y a un besoin émotionnel à protéger. ✨ Et ce besoin, c’est la sécurité affective. ✨
Ce n’est ni de la jalousie, ni du contrôle. C’est ce qui nous permet de respirer librement dans la relation, sans peur d’être remplacé·e, oublié·e ou mis·e de côté. Et la bonne nouvelle : il n’existe pas une seule manière de se sentir en sécurité. Il en existe au moins 5, que je vous propose d’explorer ici… avec douceur, lucidité et beaucoup d’humanité.
C’est ce qui permet de se dire : « Tu peux vivre tes désirs, et je sais que je compte toujours pour toi. »
Elle s’appuie sur :
nos vécus passés
nos traumas
notre style d’attachement
ce qu’on a dû défendre pour survivre
C’est notre manière d’aimer sans se perdre.
« Si tu me choisis sexuellement, je suis tranquille. »
Le sexe devient une preuve d’amour ou de priorité. On peut voir apparaître :
rituels sexuels avant/après d’autres partenaires
exclusivités ou « droit de passage »
validation charnelle
🔹 Force : ça nourrit le lien érotique
🔹 Attention : consentement mis en second plan possible → risque de “devoir conjugal” / possessivité
« Si je sais que je suis unique dans ton cœur, je suis en paix. »
Ce modèle met l’accent sur :
les mots d’amour
la hiérarchie relationnelle
les rituels émotionnels (messages, tendresse…)
🔹 Force : stabilité, profondeur, engagement
🔹 Attention : pression sur la reconnaissance
« Si je suis informé·e, je me sens respecté·e. »
On parle, on cadre, on partage :
débriefs après les rencontres
transparence sur les sentiments
règles claires → consentement éclairé
🔹 Force : confiance, lisibilité
🔹 Attention : risque de contrôle et de comptes à rendre
« Ma solidité ne dépend pas de ce que tu fais. »
Ce modèle priorise :
la liberté personnelle
la responsabilité émotionnelle
le respect des espaces individuels
🔹 Force : respiration, respect du rythme de chacun
🔹 Attention : éviter la distanciation affective
« Nous faisons partie de la même tribu, donc je suis en sécurité. »
Ici, la relation s’inscrit dans :
la polycule
l’amitié entre métamours
le soutien communautaire
🔹 Force : sentiment de famille, d’ancrage
🔹 Attention : dynamique de groupe parfois pesante
👉 Votre modèle dominant peut changer selon :
la relation
les émotions du moment
les vulnérabilités en cours
Il n’y a ni modèle supérieur, ni modèle toxique. Il y a des manières différentes d’être en paix dans l’amour.
Ce qui compte :
se connaître
se dire
se choisir… librement
Ce n’est pas le polyamour qui fait souffrir. Ce sont les besoins de sécurité qui ne se répondent pas.
Exemples fréquents :
l’un veut de la liberté → l’autre a besoin de rituel protecteur
l’un valorise la transparence → l’autre fonctionne au non-dit
l’un rassure par le sexe → l’autre protège son consentement avant tout
💡 L’objectif : trouver le langage commun
→ où chacun peut être libre et serein
→ où le consentement reste la boussole
✔ Identifier vos besoins de sécurité
✔ Exprimer votre modèle affectif
✔ Faire de la place à la manière de l’autre
✔ Créer des rituels alignés
✔ Revenir toujours au dessin initial :
Aimer sans possession.
Aimer sans s’effacer.
Aimer sans se perdre.
Nous méritons toutes et tous des relations où :
nos besoins comptent,
nos désirs sont respectés,
nos places sont sécurisées,
notre liberté est honorée.
Le polyamour et le libertinage ne sont pas des menaces. Ce sont des invitations à grandir dans l’amour, ensemble. 🤍
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